CAP21 : la voie responsable de l'écologie politique

Ce site vous informe de l'actualité de CAP21 et de ses actions en Bretagne.
CAP21 est un mouvement écologiste présidé par Corinne Lepage, députée européenne, vice-présidente de la commission environnement.
Rejoignez-nous pour faire de l'écologie politique une force autonome, responsable et désirable.
Le bureau régional

28 mars 2012

Et maintenant, qu'est-ce qu'on fait ?

4 octobre - 16 mars : 165 jours de campagne.
Pendant 5 mois et 12 jours, l'équipe de campagne de Corinne Lepage, ses soutiens et les militants de CAP21 se sont mobilisés pour rechercher des parrainages. Plusieurs personnalités comme Jean-Marie Pelt, Yann-Arthus Bertrand, Dominique Belpomme, Isabelle Autissier... ont appelé les maires à donner leur parrainage à Corinne Lepage.

Le verdict est tombé le 19 octobre, Corinne Lepage avait reçu 476 présentations comme on dit au Conseil constitutionnel.

La campagne de Corinne Lepage s'arrête là, l'écolgie ne sera pas représentée par la candidate qui incarne pour les Français  "le mieux les idées et les valeurs de l'écologie"(Corinne Lepage : 61% - Eva Joly : 39% - sondage IFOP février 2012).


Pendant la campagne officielle, Jean-Luc Mélenchon et Eva Joly mettront certainement un peu de vert sur un fond bien rouge, mais aucun d'eux ne présentera un projet réaliste porteur d'avenir, compatible avec nos engagements européens. Un projet comme celui qu'a développé pendant 5 mois Corinne Lepage qui répond au défi de la 3e révolution industrielle qui s'impose sous nos yeux.

Maintenant que Corinne Lepage n'est plus candidate, que faire ?


Candidats à la présidentielle selon les axes conservateur/progressiste et gauche/droite
(Corinne Lepage occupe le centre de l'ellipse).
  • Considérant ce graphique qui positionne les 10 candidats en lice sur les axes conservateur/progressiste et gauche/droite, faut-il voter pour l'autre François ? Bien que proche dans ce plan, il est tout de même plus à droite et plus conservateur ? N'oublions pas que c'est en partie pour ça que CAP21 a quitté le Modem.
  • N'oublions pas une option, faut-il voter Eva Joly au premier tour (au deuxième tour, la question ne se posera pas) ? C'est la seule candidate estampillée verte, mais dans la mesure où elle "emmerde" Corinne Lepage, ce serait sans doute inconvenant de l'importuner avec nos votes.
Aucun des François n'est plus écologiste que l'autre. Bayrou répète à l'envi que Fukushima n'est pas un accident nucléaire et Hollande envisage de poursuivre la filière EPR et de ne pas renoncer à la construction de l'aéroport Notre Dame des Landes.

Le débat est lancé, qu'en pensez-vous ?

13 mars 2012

"Super journée en Bretagne" pour Corinne Lepage


Tweet écrit par Corinne Lepage au retour de son déplacement en Bretagne.

Le 12 mars 2012, Corinne Bretagne a parcouru le Finistère, le Morbihan et l'Ille et Vilaine par une belle journée d'hiver qui hésitait entre le printemps et l'été.
Etape à Crozon avec la presse régionale.

Elle a visité deux établissements majeurs de la région, à l'Ile Longue (29), la base sous-marine de SNLE et à Ploemeur (56), le centre mutualiste de ré-éducation fonctionnelle de Kerpape.

Elle a rencontré la presse à Crozon et Kerpape et était l'invitée du 19/20 sur France 3 à Rennes.
Visite studieuse au CMRRF de Kerpape.

Ce déplacement lui a permis d'exprimer son opposition à la centrale à gaz de Landivisiau et d'insister sur plusieurs priorités de son projet comme le soutien au secteur de l'économie sociale et solidaire (ESS), une  politique de la santé axée sur la prévention et une politique énergétique basée sur une production décentralisée d'énergies renouvelables.
Sur le plateau de France 3.

À quelques jours de la fin de la période de collecte des parrainages, alors que la barre des 500 n'est toujours pas atteinte, Corinne Lepage a montré son attachement à la Bretagne en choisissant de parcourir 3 départements bretons, de visiter deux établissements significatifs et en s'exprimant sur les dossiers régionaux.

6 mars 2012

CAP21 s'oppose au projet de centrale gaz dans la région brestoise


Plus de 1 000 personnes manifestent pour dire NON à la centrale à gaz.


Eric Besson, a annoncé le choix du site de Landivisiau, pour l’implantation d’une centrale à gaz à cycle combiné de 450 MW.
CAP21 Bretagne se joint au collectif GASPARE et à l’association « Landivisiau doit dire non à la centrale » pour dénoncer ce projet passéiste et très pollueur.
CAP21 dénonce le coût démesuré du projet qui sera à la charge du contribuable (réalisation d'un gazoduc sur 100km et d'une ligne haute tension enterrée de 225 000 volts). Il est estimé à 220 millions d’euros, sans compter les 40 millions d’euros donnés en prime à Direct Energie.

Ne serait-il pas plus judicieux d’utiliser cet argent pour œuvrer dans les économies d’énergie et investir dans les énergies renouvelables ?
Par exemple, n'est-il pas préférable d'équiper l’immobilier existant (usines, centres commerciaux, exploitations agricoles) de panneaux photovoltaïques pour produire de l'électricité à partir d'une énergie de flux plutôt que de produire l'électricité de façon centralisée dans une centrale à gaz ?

La seule justification officielle de cette centrale est d'avoir une unité de production électrique pour faire face aux quelques pics de consommation que connait la pointe de la péninsule bretonne en hiver. Ces pics de consommation sont dus en partie au chauffage électrique, solution adoptée largement en Bretagne (encore plus qu'ailleurs). La bonne solution n'est certainement pas dans une centrale à gaz. Ce qu'il faudrait faire, c'est d'abord permettre au plus grand nombre de changer de mode de chauffage, passer d'un chauffage électrique à un chauffage à base d'énergies renouvelables, voire à un chauffage au gaz (pour des raisons de rendement, il est beaucoup plus efficace d'utiliser le gaz pour se chauffer que de l'utiliser pour faire de l'électricité).

La solution au problème des pics de consommation en Bretagne tient en 3 termes : sobriété, efficacité, énergies renouvelables.
La centrale à gaz à cycle combinée n'est en aucun cas la solution au problème.

En conclusion nous disons :
NON A LA CENTRALE NI ICI NI AILLEURS : NOUS NOUS N’EN AVONS PAS BESOIN.

Texte rédigé par Daniel Davesne & Franck Poirier

5 mars 2012

La forêt de Brocéliande n'est pas une décharge


La forêt de Brocéliande est un patrimoine culturel et légendaire Breton. Pour moi, Franc-Comtois d’origine, la Bretagne c’est le grand large, ses légendes, une langue et une culture à découvrir. Brocéliande en est l’incarnation. Cette forêt dont le patrimoine culturel est chargé d’histoires doit sans doute sa richesse à ses lacs et ruisseaux, ses espèces biologiques préservées. Pourtant, je découvre avec stupeur que ce double patrimoine culturel et naturel est condamné ! Condamné à l’utilitarisme intolérable d’une société de consommation qui brade son patrimoine pour quelques bouts de plastiques entremêlés de déchets organiques et substances « illicites » à enfouir loin du regard citoyen.

Cela a commencé il y a trente ans et doit continuer avec l’approbation des communes alentours. Le carrefour des trois départements est une zone d’intérêt écologique faunistique et floristique, c’est même une zone classée au niveau Européen dans le réseau Natura 2000 ! Rien n’y fait, pour certains, le regard porté sur ce lieu inhabité est celui d’un vaste terrain vague qui n’attend que l’exploitant prêt à le valoriser au nom du monde de la consommation.

La présence suspecte de plusieurs cancers dans villages en aval du bassin versant ne semble pas être pris au sérrieux. Vers quelles solutions s’orienter dés lors que les déchets existent et sont à gérer, que le patrimoine est relégué au second plan derrière le tumulte de la vie quotidienne ?
À Cap21 nous sommes pour l’écoute citoyenne, le bon usage de la science et l’innovation respectueuse des uns et des autres. Le professeur Belpomme, cancérologue, propose son expertise pour aider les citoyens à mieux connaître les causses des maladies qui touchent les habitants. Le Maire de Gael et la population souhaitent revitaliser ce patrimoine en déclin.

Cet exemple du traitement des déchets doit nous amener vers des solutions plus élaborées et concertées. Il faut rendre compatibles la logique industrielle avec l’écologie industrielle et l’éco-conception qui sont des approches à même de valoriser et minimiser nos déchets.
Arrêtons de brader notre avenir commun !


<i>Texte rédigé par Hubert Maire</i>