CAP21 : la voie responsable de l'écologie politique

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CAP21 est un mouvement écologiste présidé par Corinne Lepage, députée européenne, vice-présidente de la commission environnement.
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Le bureau régional

23 janv. 2014

Sojasun a choisi l'autoroute de la mer pour exporter vers l'Espagne France 3 Bretagne

Les autoroutes de la mer : une solution d’avenir mais sous quelles conditions ? (partie 1) 

déjà en 2010

Publié le octobre 5, 2010
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Après plusieurs années de concertation européenne, les premières autoroutes de la mer commencent à voir le jour à travers l’Europe. Ainsi le 16 septembre dernier, une première liaison entre la France et l’Espagne (Saint- Nazaire et Gijon) a été inaugurée. Cette dernière sera suivie par une liaison Le Havre – Saint-Nazaire-Vigo-Algesiras, puis entre Marseille et la Tunisie. L’objectif commun de l’ensemble des pays européens : diminuer le trafic routier et améliorer les conditions de coopération industrielle entre les états membres et, accessoirement, améliorer leur bilan carbone en diminuant les émissions de gaz à effet de serre.
Il est aujourd’hui relativement prématuré de faire un premier bilan de l’autoroute de la mer Saint-Nazaire – Gijon, même si différents médias annoncent un échec annoncé au vu de la quinzaine de poids-lourds qui ont emprunté cette autoroute de la mer pour sa première traversée, alors que la liaison dispose d’une capacité de 150 camions.
Dans une démarche d’évitement « du tout automobile » et de renouveau de nos modes de transport, il convient de souligner l’exemplarité de ce projet. En effet, si cette autoroute de la mer parvient à remplir ces objectifs d’exploitation, ce sont près de 100 000 camions en moins qui circuleront sur nos autoroutes françaises.
Cap 21 Pays de la Loire estime que les conditions actuelles d’exploitations de la ligne sont insuffisantes et ne permettra pas à cette liaison maritime d’être durable et de s’inscrire sur le long terme dans le paysage des transports ligériens :
Les trois liaisons hebdomadaires assurées actuellement ne sont en effet pas suffisantes pour attirer un nombre satisfaisant de poids-lourds et compagnies de transports qui ne peuvent raisonnablement utiliser ce type d’infrastructure, les liaisons restant trop espacées pour pouvoir être utilisées sur des trajets aller-retour.
Nous demandons que ces liaisons soient renforcées dès aujourd’hui et assurées quotidiennement car ce n’est qu’à ce prix que la liaison Saint-Nazaire – Gijon deviendra pertinente et rentable, économiquement comme écologiquement.
Par ailleurs n’oublions pas que faute de départs suffisamment fréquents d’autres liaisons maritimes ont du être interrompues et si nous ne souhaitons pas que la première autoroute de la mer de l’arc atlantique soit également la dernière et disparaisse dans trois ans, une fois l’ensemble des subventions d’exploitation consommées, nous devons agir dès aujourd’hui.
Boulogne et Toulon disposent aujourd’hui de terminaux de transport roulier maritime inutilisés et financés à grand renfort de subventions européennes, régionales et départementale. Souhaitons-nous que le terminal de Montoir de Bretagne subisse aujourd’hui le même sort faute d’une implication des politiques locaux et d’un engagement sur le long terme ?
L’absence du Ministre des transports, Dominique Bussereau, du Président du Conseil Régional, Jacques Auxiette et du président du Conseil Général de Loire-Atlantique, Patrick Marechal, à l’inauguration de cette nouvelle liaison ne nous laisse rien présager de bon pour l’avenir de ce nouveau mode de transport transeuropéen, ces derniers restant aujourd’hui encore totalement obnubilés par leur projet d’aéroport de Notre Dames des Landes, négligeant totalement les modes de transport alternatif (fluvial, ferroviaire…).

Ils nous ont d’ailleurs implicitement déjà prévenus que si, dans 3 ans, la liaison n’est pas à l’équilibre, elle sera interrompue et fermée. Pourtant, nous acceptons à travers la France que des liaisons ferroviaires soient déficitaires et finançons à coup de subventions publiques des lignes aériennes déficitaires à l’image de « Angers – Saint-Etienne ».
Cette absence d’implication de nos élus dans ce projet est aujourd’hui symptomatique du mode de fonctionnement de la politique aujourd’hui : une vision à court terme et des résultats immédiats afin d’être réélu aux prochaines élections. Prenons un peu recul, les visions à court terme n’ont jamais fait une politique de territoire, ni même une politique tout simplement.
Il faudra peut-être 3 ans ou 10 ans pour que cette autoroute de la mer devienne viable économiquement mais peu importe. Laissons du temps au temps et portons ce projet sur le long terme.
Cap 21 Pays de la Loire est aujourd’hui convaincu que l’autoroute de la mer est un mode de transport d’avenir si on lui laisse le temps de se développer :
L’autoroute de la mer Saint-Nazaire – Gijon pourra séduire sur le long terme les entreprises Françaises et Espagnoles qui verront dans ce mode de transport nous n’en doutons pas une solution alternative au tout routier, un gain de temps et des économies non négligeables (actuellement un trajet coûte 450€ par camion via l’autoroute de la mer contre près de 1 000€ par la route classique).
L’autoroute de la mer pourrait également séduire les nombreux touristes ligériens et bretons qui chaque été, sillonnent les autoroutes de la France afin de rejoindre l’Espagne et le Portugal.
Le marché existe :
• La ligne maritime Toulon – Rome, récemment abandonné faute d’un soutien politique affirmé, au niveau local comme national, avait transporté en 2008 près de 17 000 camions, 25 000 véhicules neufs et 8 000 véhicules de particuliers, ce qui n’est pas négligeable.
• La société GEFCO (filiale du groupe PSA) exploite quotidiennement une liaison maritime entre Saint-Nazaire et Vigo afin d’assurer la livraison des matières premières et le transport des Citroën C4 Picasso produites en Espagne.
• Des liaisons existent entre L’Espagne et l’Italie depuis de nombreuses années.

Pour résumer, l’autoroute de la mer Saint-Nazaire – Gijon a un véritable avenir devant elle si :
• Une volonté politique de promouvoir et de porter le projet sur le long terme émerge.
• Un renforcement immédiat de la fréquence des traversées est mis en place.
Ce récent projet qui, nous l’espérons, a de beaux jours devant lui doit également nous conduire à réfléchir à l’avenir du transport fluvial, du fret ferroviaire et des modes de transport dans notre région. Ce sujet qui ne peut-être dissociés de celui des autoroutes de la mer, sera abordé plus amplement dans un prochain article.

Sojasun a choisi l'autoroute de la mer pour exporter vers l'Espagne, 

Le transport maritime est une alternative à la route. C’est le choix de l’entreprise agro-alimentaire Sojasun, implantée en Ille-et-Vilaine, pour ses exportations vers l’Espagne, elle utilise l'autoroute de la mer, la liaison Châteaubourg, Saint-Nazaire, Gijon inaugurée ce matin.
  • Par Krystell Veillard
  • Publié le 20/01/2014 | 19:08, mis à jour le 20/01/2014 | 19:08
© France 3 Pays de la Loire
© France 3 Pays de la Loire
Pour la première fois, Philippe, le chauffeur ne fera pas le trajet habituel de 1200 km par la route. Les 17 tonnes de produits frais Sojasun, qu'il transporte doivent arriver demain soir à Madrid en Espagne. L'entreprise agro-alimentaire bretonne entend, d'ici l'année prochaine, exporter tous ses produits destinés à la péninsule ibérique par la mer.
Le semi-remorque prend donc d'abord la direction de Montoir-de-Bretagne près de Saint-Nazaire. 135 km avant d'arriver à la gare maritime. 4 camions de ce type vont désormais embarquer sur le ferry chaque semaine, à Montoir pour rallier Gijon au nord de l'Espagne.

Soit 200 camions de moins sur les routes pour l'entreprise

Aujourd'hui à peine 8 % de camions français empruntent l' autoroute de la mer, créée ici en 2010. Et pourtant la ligne a besoin de clients, même si 20 000 camions qui ont emprunté le ferry l'an dernier. Mais les subventions dont elle bénéficiait vont s'arrêter au mois de septembre. D'ici là, l'ouverture d'une récente liaison vers l'Irlande et l'acquisition d'un nouveau bateau pour plus de rotation permettra peut-être à l'armateur de rester à flôt.

21 janv. 2014

Carrefour de l'eau: 8000 professionnels attendus à Rennes 29 et 30 janvier

Carrefour de l’eau : 8 000 professionnels attendus à Rennes les 29 et 30 janvier

Événement de référence en France depuis 15 ans, le Carrefour des Gestion Locales de l’Eau se tiendra cette année les 29 et 30 janvier 2014. Comme chaque année, ce salon professionnel accueillera à Rennes de nombreux intervenants autour de problématiques technologiques, stratégiques, réglementaires ou encore juridiques.
A l’occasion de cette 15ème édition dans la capitale bretonne, le Carrefour des Gestions Locales de l’Eau rassemblera 8 000 décideurs publics et privés, pas moins de 280 exposants présents dans l’ingénierie et l’innovation, mais aussi 150 intervenants, en ateliers ou en plénières, en forums techniques ou colloques scientifiques. Parmi les débats et discussions au programme : réseaux d’assainissement, suivi et outils au service des acteurs de l’ANC, gestion et suivi des réseaux d’eau potable, risques littoraux, confrontation des usages de l’eau et de l’énergie, gestion des eaux de pluie, gouvernance et gestion des services, tarification de l’eau et solidarité, économies d’eau dans l’industrie…

20 janv. 2014

CORINNE LEPAGE à 22h15, je suis l'invitée d'Olivier Laurent sur France Info sur les gaz de schiste...

Corinne LEPAGE "Les gaz de schiste, même combat que les OGM…"

La question du gaz de schiste est en passe de devenir en Europe un sujet de même nature que celui des OGM et pour les mêmes raisons.
Face à des lobbys extrêmement puissants, trouvant leur source aux États-Unis mais relayés par des intérêts économiques et certains Etats en Europe, les populations, globalement, rejettent l'exploration et l'exploitation des gaz de schiste en raison des conséquences extrêmement lourdes pour l'environnement.
Depuis de longs mois, une bataille oppose au sein du Parlement européen, pro et anti gaz de schiste. Le Parlement européen s'est prononcé en défaveur d'un moratoire qui existe dans certains Etats membres notamment la France et l'Allemagne, mais en revanche en faveur d'un encadrement strict de l'exploration et de l'exploitation du gaz de schiste dans les pays qui ont décidé d'y recourir. Le Parlement s'est prononcé en faveur d'une étude d'impact obligatoire tant pour l'exploitation que pour l'exploration, pour un régime de responsabilité et pour un régime d'assurance. En effet, puisque les partisans du gaz de schiste estiment que l'exploration comme les exploitations se font sans aucun dommage pour l'environnement, ne posent aucun problème en terme d'eau, que les fuites de méthane sont négligeables, que les produits chimiques utilisés sont innocents, ils ne devraient avoir aucune difficulté avec un régime juridique qui prévoit une étude d'impact et un système de responsabilité.
Curieusement, et là aussi, l'analogie avec les OGM est patente, le lobby pro gaz de schiste se bat contre toute réglementation et semble être en passe de l'emporter devant une commission dont les décisions tournent de plus en plus le dos aux souhaits des Européens. Tout se passe en effet comme si Monsieur Barroso et ses amis libéraux avaient décidé de faire le maximum pour que les mouvements populistes fassent le meilleur score possible aux élections européennes.
En effet, alors que le commissaire européen Potocnik avait proposé une législation, la commission semble s'orienter vers une simple recommandation donnant lieu à une notation des Etats membres en fonction de leur respect plus ou moins grand desdites recommandations. Bien évidemment aucune sanction juridique n'est prévue en cas de non-respect de ces recommandations ce qui signifie que la santé et l'environnement des populations sont abandonnés au bénéfice de quelques grands lobbys soutenus par quelques Etats à commencer par la Grande-Bretagne qui, depuis quelques mois, multiplie les prises de position anti environnementales, peut-être sous l'emprise de grandes entreprises françaises comme EDF ou Total...
La publication récente par le Guardian et surtout par European Voice des interventions anglaises pour influencer la Commission et le double langage tenu par M. Cameron critiqué par les associations anglaises sont édifiants. Ce comportement rejoint celui de la Pologne, championne jusque-là du lobby pro gaz de schiste et pro charbon qui l'a conduite à saboter délibérément la conférence sur le climat de novembre dernier.
Quoiqu'il en soit, le retrait de la Commission sur la proposition du commissaire à l'environnement témoigne une fois encore des dérives d'une Commission qui a oublié tout sens de l'intérêt général. Car on peut penser que le gaz se schiste est utile - ce n'est pas mon avis mais j'admets ce point de vue. En revanche, comment considérer qu'est justifié par l'intérêt général, le refus de garantir l'évaluation préalable et les conséquences éventuellement négatives pour les populations ! Il ne s'agit évidemment que de l'intérêt des exploitants. Dans ces conditions, la Commission se déconsidère et déconsidère par la même occasion les institutions européennes qui n'en n'ont vraiment pas besoin dans le climat eurosceptique actuel.
 

18 janv. 2014

CORINNE LEPAGE SE FELICITE DE L’OPPOSITION DU PARLEMENT EUROPEEN A L’AUTORISATION DE CULTURE DU MAIS OGM 1507


Suite au vote de la résolution du Parlement européen visant à s’opposer à l’autorisation de culture du maïs 1507 de Pionner, Corinne Lepage déclare :

« Les députés européens se sont à une large majorité prononcés contre l’autorisation de ce maïs transgénique. J’appelle les États Membres et la Commission à prendre acte de cette position claire du Parlement européen, qui représente la voix des citoyens européens. Si le Conseil ne réunit pas une majorité qualifiée pour s’opposer à cette autorisation, ce qui est extrêmement compliqué, la Commission aura les mains libres pour autoriser ce maïs. Il serait scandaleux que la Commission européenne se cache derrière l’absence de majorité qualifiée au Conseil et passe outre l’avis du Parlement européen pour autoriser la mise en culture de ce maïs ! Les européens n’ont pas besoin de ce maïs transgénique et n’en veulent pas ! J’appelle les institutions européennes à rejeter l’autorisation du maïs 1507 de Pioneer ! »

Contexte :
La Commission européenne a décidé en Novembre 2013 de relancer l’autorisation à la culture du maïs OGM 1507 de Pioneer.

Le vote des États membres sur le maïs transgénique est normalement attendu pour janvier 2014. Les procédures de comitologie utilisées pour autoriser des OGM font qu’il est très difficile pour le Conseil de s’opposer à une autorisation, car il faut réunir une majorité qualifiée d’États membres contre la proposition.
Bien que son avis soit purement consultatif, le Parlement a décidé de voter une résolution demandant l’interdiction de ce maïs, sous l’impulsion de plusieurs députés dont Corinne Lepage. 

15 janv. 2014

CORINNE LEPAGE: les partis politiques face à la sociale démocratie

Durant sa conférence de presse, le Président de la République a affirmé un tournant social-démocrate clair, qui gêne ou mécontente l'essentiel de la classe politique. Tant mieux! Il est en effet impossible de continuer avec des partis politiques dans lesquels les Français n'ont plus aucune confiance. Si les changements très profonds que suggère le chef de l'Etat sont opérés, ce sera un big bang politique dont notre pays a besoin, appelant un renouvellement indispensable des décideurs politiques dans ce pays.
Pourquoi la gêne ou le mécontentement affiché? Fureur de la gauche de la gauche, Front de gauche, les Verts, Aile gauche du PS, et autres mouvements alternatifs et décroissants qui ne supportent pas le réalisme affiché dans la démarche présidentielle et veulent ne voir aucune différence entre cette politique et celle de son prédécesseur. Comme si le creusement du déficit et l'atonie économique pouvaient réduire le chômage !
Mais colère à peine étouffée de l'UMP, qui ne peut pas contester le bien-fondé du pacte de responsabilité et se voit donc contrainte de parler de com, de flou, de renvoi aux calendes grecques, alors même que les dates des étapes ont été parfaitement définies. Car pour l'UMP, il est vital, quelles qu'en soient les conséquences pour notre pays, que le Président de la République échoue ; s'il faisait les réformes que n'a pas faites Nicolas Sarkozy en réduisant la dette, quelle claque !
Colère au FN, empêtré dans l'affaire Dieudonné, fustigeant l'européisme et la remorque de l'Allemagne mais gêné par les références au patriotisme, à la place de la France sur la scène internationale et à la République. Quant au centre, il est partagé, ni hostile ni supporteur de la nouvelle démarche.
En bref, aucun parti n'est à l'aise et c'est sans doute un bien, même si l'engagement de la responsabilité du gouvernement peut être délicat à gérer.
C'est un bien à double titre. D'une part, sous un angle purement politicien, une nouvelle géographie pourrait se dessiner ouvrant la voie à une coalition à la française autour de la sociale démocratie à laquelle il faudrait ajouter le volet écolo démocrate que Cap21 porte depuis 15 ans et qui n'a jamais eu sa place sur l'échiquier politique français. Il faut s'attendre dans les mois qui viennent à des recompositions au sein de quasiment tous les partis politiques traditionnels. D'autre part, et c'est le plus important, le sondage du Cevipof le démontre, l'heure est venue de permettre à la société civile d'accéder à la politique.
Or, de nombreux acteurs économiques, associatifs, créatifs culturels peuvent se retrouver dans une proposition de synthèse à la fois libérale et sociale, écolo et démocrate. Les élections municipales qui viennent, montrent l'arrivée de listes citoyennes, une quarantaine en ce qui concerne le rassemblement citoyen, qui tournent le dos à l'instrumentalisation habituelle de quelques personnalités sur des listes politiques. Ces hommes et ces femmes qui portent aujourd'hui le changement de la France sur le terrain, seront les mieux à même de porter le changement politique dont la France ne pourra désormais plus faire l'économie.

BRETAGNE VIVANTE Connaissez-vous?






En attendant, ce matin dans mon jardin:

Communiqué de presse de Corinne Lepage, présidente CAP21, suite à la conférence de presse du Président de la république



Pour Corinne Lepage : « Je me réjouis du tournant assumé du Président de la République vers une sociale démocratie.

Le chef de l’Etat a fait des annonces majeures avec :
- des réformes structurelles de l’Etat autour de ces missions que je prône depuis des années ;
- la volonté de créer une structure franco allemande sur la transition énergétique ;
- la prise en compte réel des PME et des TPE et une simplification pour celles-ci ;
- l’affirmation d’une Europe politique à taille réduite ;

Le virage du Président de la République met les partis politiques face à leur responsabilité mais aussi face à leurs contradictions. Joli tohu-bohu en perspective ! Certes, du temps a été perdu pour de bonnes et de mauvaises raisons, si ce nouveau cap est tenu, alors des réformes auront été engagées. »

13 janv. 2014

VANNES Conférence Débat ENERCOOP 23 janvier …venez nombreux




VANNES

CONFERENCE DEBAT ECHANGE avec

ENERCOOP

Fournisseur d'ENERGIE ENTIEREMENT RENOUVELABLE

23 Janvier 2014 à 20h

Restaurant BIO GOLFE KINOA

Avenue Louis Cadoudal 56880 PLOEREN ( derrière ou devant Conforama) cela dépend d'où vous venez

Venez Nombreux

11 janv. 2014

CORINNELEPAGE« Il faut laisser plus de 50 % des réserves là où elles sont : dans le sol !

Pourquoi avez-vous qualifié la dernière réunion sur le climat, tenue à Varsovie en novembre 2013, de « conférence sur la justice organisée par la mafia » ?
C'était une expression assez sévère, mais que penser de négociations climatiques de l'ONU qui se tiennent alors qu'au même moment le pays qui organise la rencontre accueille un sommet mondial... du charbon et du climat ? La tendance était donnée puisque parler de charbon propre, c'est comme parler de pollution propre, cela n'existe pas. Or, une chose est claire: si nous ne voulons pas dépasser les 2° d'augmentation des températures d'ici 2050, il faut laisser plus de 50 % des réserves connues de pétrole, de charbon et de gaz, là où elles sont, c'est-à-dire dans le sol. On n'en prend pas le chemin. Bien sûr, les réserves de charbon nous permettraient de tenir près de 200 ans au rythme de consommation actuel. Mais si nous les consommons, en plus des réserves de pétrole et de gaz qui nous assurent environ 60 ans de consommation, la hausse des températures sera de 5 à 6°. C'est impossible à tenir.
Comment expliquez-vous le succès actuel du charbon ?
Il s'explique essentiellement par une raison économique qui tient au très mauvais fonctionnement du marché carbone. Le prix de la tonne de carbone s'est effondré et s'accroche aujourd'hui à 3 euros. Ceci parce que l'offre, le montant des quotas, a été fixée à un niveau beaucoup trop élevé. Les Etats qui décident de leur niveau pensent surtout à l'intérêt de leurs industries qui souffriraient trop de la hausse du prix, notamment de l'acier. Résultat, il n'est pas du tout intéressant de développer de nouvelles énergies, puisque produire du charbon, gros émetteur de CO2, ne coûte pas assez cher pour que l'on envisage une telle substitution. C'est une attitude déraisonnable, comme serait celle d'un fumeur atteint d'un cancer des poumons et qui continue à fumer deux paquets de cigarettes par jour. On peut facilement prédire son avenir ! On dit aussi que l'Allemagne, sortie du nucléaire, va désormais se servir massivement du charbon. Mais il faut regarder la tendance longue : le charbon était utilisé à hauteur de 45 % pour la production d'électricité en Allemagne en 1990, aujourd'hui ils sont à 35 % et ils ont des objectifs colossaux pour accroître la part des énergies renouvelables.
Arrêter la production de charbon ne condamnerait-il pas des centaines de millions d'habitants de pays du Sud à vivre dans l'obscurité ?
C'est le genre d'arguments que les fabricants de chandelle devaient avancer devant les progrès de l'électricité ! Si on veut faire une analogie, il doit y avoir 5 milliards de téléphones portables dans le monde et beaucoup moins de téléphones fixes! Je ne vois pas pourquoi ces pays là devraient utiliser une énergie fossile qui n'est pas une énergie d'avenir. Pourquoi produire massivement du charbon pour faire de l'électricité alors qu'ils se servent depuis longtemps des panneaux photovoltaïques ? Cela n'a pas de sens. Revenir au charbon est à coup sûr une aberration.

CORINNE LEPAGE: danger des perturbateurs endocriniens…10.01.2014

Le report de la Commission européenne de la décision de donner enfin un cadre réglementaire aux perturbateurs endocriniens est une très mauvaise nouvelle.
Conformément aux exigences des règlements biocides et pesticides, la Commission européenne était censée adopter une définition opérationnelle des perturbateurs endocriniens avant la fin 2013. Il n'en est rien. Le cadre réglementaire sur les perturbateurs endocriniens n'est pas prêt de voir le jour, malgré les demandes explicites du Parlement européen lors de l'adoption du rapport Westlund en mars 2013.
La Commission européenne a décidé de lancer une consultation publique et une évaluation d'impact sur le sujet, au motif que selon l'EFSA, il y aurait une absence de consensus international sur la pertinence des effets dits à faible dose. L'EFSA a donc préconisé dans son avis de mars 2013 des tests supplémentaires. Je ne reviendrais pas ici sur la crédibilité des avis scientifiques de l'EFSA, gangrénée par les conflits d'intérêts (cf entre autre le rapport de la Cour des comptes).
Les lobbys industriels ont fait leur travail et l'ont bien fait, en témoigne la tribune publiée dans différentes revues scientifiques durant l'été 2013 signées par 18 toxicologues qui critiquaient les mesures prises à Bruxelles, jugeant que celles-ci relevaient de "précaution scientifiquement infondée", je vous invite à consulter à ce sujet le très bon article de Stéphane Foucard sur les conflits d'intérêts de ces fameux 18 toxicologues.
Peu importe que la Déclaration de Berlaymont de mai 2013, signée par plus de 100 chercheurs internationaux travaillant sur le sujet, presse l'UE de prendre en compte les résultats scientifiques qui ont démontré les dangers de nombreuses substances chimiques qui dérèglent le système hormonal (bisphénols, pesticides, solvants...). Anne Glover, conseillère scientifique de Barroso a relayé les craintes exprimées par le lobby industriel en se faisant défenseur de la nécessité d'une évaluation d'impact.
Lorsque l'on sait les dégâts parfaitement identifiés des perturbateurs endocriniens sur les êtres vivants, humains et non humains, il est scandaleux de renvoyer sine die une législation protectrice.
Malheureusement, ce cas n'est pas isolé. Par exemple, le refus de la commission de proposer au parlement un texte acceptable pour encadrer la consommation de viande issue d'animaux clonés, qu'évidemment, l'immense majorité des consommateurs européens n'a pas demandé et ne souhaite probablement pas consommer, témoigne de la même démarche. Les représentants de la Commission ont été obligés d'admettre devant la commission environnement que le texte initial proposé par le commissaire à la santé avait été repoussé par le collège des commissaires sur la pression des Américains qui, dans le cadre des négociations sur l'accord de libre-échange ne voulaient aucun étiquetage permettant aux consommateurs européens de choisir de consommer de la viande issue d'animaux clonés ou non.
Le sujet est tout autant politique que sanitaire. En effet, il traduit tout d'abord une priorité absolue donnée aux intérêts industriels sur les intérêts de la santé publique et sur les intérêts des finances publiques. Il traduit d'autre part une soumission des commissaires actuels aux demandes faites par l'administration américaine dans le cadre des négociations sur le libre-échange. L'objectif des Américains est bien évidemment tout d'abord d'éviter toute nouvelle régulation européenne qui pourrait créer des difficultés de la nature de celles de la viande aux hormones pour, dans un deuxième temps, s'attaquer aux réglementations déjà existantes à commencer bien évidemment par le règlement Reach.
La construction européenne est incontournable mais elle n'a de sens que pour autant qu'elle garantisse aux Européens un modèle de développement économique et une échelle de valeurs conformes à sa culture et à son histoire. Accord de libre-échange: oui à la condition d'aller vers une clause de la lettre de la nation la plus protectrice et non celle de la nation la moins protectrice. Le grand marché européen existe mais il ne convainc plus nombre de nos concitoyens européens tout simplement parce qu'ils ont le sentiment de n'être plus protégés et d'avoir un niveau de qualité de vie inférieure à celui qu'ils auraient s'il n'y avait pas d'Europe. C'est évidemment faux car dans le monde contemporain, il faut être fort pour peser. Mais cette force, que l'Europe n'a pas, tout simplement parce que l'Europe politique reste à construire, ne pourra se constituer que pour autant qu'elle sera souhaitée et désirée par nos concitoyens. Ce qui signifie très clairement que la priorité est celle de l'intérêt des citoyens européens, et en premier lieu les questions de santé.

9 janv. 2014

VANNES 56: soirée présentation ENERCOOP BRETAGNE le 23 janvier 2014

Soirée présentation Enercoop Bretagne (Vannes, 56)
En coopération avec le magasin Biogolfe de Vannes Enercoop Bretagne organise une soirée de présentation Enercoop. La réunion se tiendra à 20H au restaurant Kinoa de Biogolfe Luscanen (Ploeren),le 23 janvier 2014. Aller sur le site du magasin Biogolfe

Formation et présentation d'Enercoop en Bretagne en 2014

Formation bénévoles et soirée débat (Brest, 29)
Enercoop Bretagne organise une formation pour les bénévoles et une soirée présentation Enercoop le 24 janvier à Brest. La soirée débat comencera à 20h dans les locaux de l'ADESS Pays de Brest, 7 rue de Vendée. Concernant la formation, plus d'information dans l'éspace "Sociétaires et Bénévolat" sur notre site.

Stand d'information à Brest (29)
Enercoop Bretagne tiendra un stand d’information dans le magasin Kerbio Europe, Place Daumier à Brest, le 25janvier. Aller sur le site du magasin Kerbio

Soirée présentation Enercoop Bretagne (Combourg, 35)
En coopération avec le magasin Biocoop de Combourg "Le Chat Biotté" Enercoop Bretagne organise en février une soirée de présentation Enercoop. Plus d'informatoin bientôt ici. Aller sur le site du magasin Le Chat Biotté

7 janv. 2014

CE SOIR SUR ARTE à 20 50 Croissance de la pêche enquête...



La croissance de la pêche comporte des risques terribles pour les populations et l'écosystème. Arte enquête sur une industrie cachée.

3 janv. 2014

CO2 mon amour FRANCE INTER samedi 14 de 14h à 15h sur l'environnement…VOEUX 2014

C02 mon amour demain de 14h à 15 h sur l'environnement
Participons, envoyons nos commentaires, nos messages, c'est une  occasion de nous faire entendre, MJ a envoyé un message, chacun peut le faire
suivre l'émission participation de Corinne, P. Rabhi…
Ouvrir le lien et cliquer sur voeux 2014



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